L’école de volley du club est en plein essor. Ce nouveau « Focus sur… » reviendra sur les débuts de l’école et son évolution jusqu’à aujourd’hui. Céline est allée interviewer Xavier, le responsable et l’un des fondateurs de l’EdV.
Céline : Bonjour Xavier
Xavier : Bonjour Céline
Xavier, racontes nous comment est venue l’idée de créer une école de volley à Massy ?
Les raisons sont multiples mais l’élément déclenchant a été la montée en D1 (à l’époque où il existait une D1 et une D2) d’une des équipes Senior masculine.
Avec cette montée, le club était aux portes de la régionale et avait de ce fait une obligation de former les jeunes.
En effet, la FFVB oblige les clubs ayant des équipes en régionale ou plus de former des jeunes.
Pour se maintenir, une équipe sénior doit non seulement être bien classée dans son championnat, mais le club doit en plus avoir un certain nombre de points DAF, points qui sont apportés par les engagements d’équipes jeunes dans des compétitions.
Qui est à l’origine de la création de l’école ?
C’est Ludovic Fialaix qui était président du club à l’époque qui en parlé le 1er. Il avait vu le potentiel des équipes seniors et a décidé de prendre les devant en proposant l’ouverture d’une école de volley.
Comment t’es tu retrouvé responsable de cette école ?
A l’époque je jouais avec les SM mais avec l’âge, cela commençait à être difficile. Quand Ludovic m’a parlé du projet j’ai tout de suite été partant avec Thibault, un autre joueur de l’équipe SM. L’idée de transmettre ma passion de ce sport à des jeunes m’a tout de suite plu.
Quand l’école de volley a t’elle ouvert ses portes?
L’école de volley a vu le jour en Octobre 2010. Je m’en souviens bien car lors de la journée des associations qui a précédé, nous parlions aux parents de l’ouverture de cette école sans savoir si elle allait bien ouvrir…. Nous n’avions ni salle, ni créneaux donc c’était difficile d’accrocher les parents.
Pour autant, nous avons démarré début Octobre avec 7 enfants dont les 2 miens.
Qu’est devenue l’école de volley aujourd’hui ?
Si les débuts ont été difficile, la passion et l’énergie que nous avons mis dans ce projet a porté ses fruits.
Aujourd’hui, l’école de volley c’est :
– une 40ne d’enfants dont la majorité sont âgés de moins de 15 ans et un grand nombre présents depuis plusieurs années
– 6 entraîneurs/encadrants
– 6 équipes poussines (M11), 1 équipe minime fille et 1 équipe minime garçon (M15), 1 équipe junior (M20)
– 4 créneaux d’entraînement
– des propositions de stage pendant les vacances (un projet d’une semaine à l’Ile de Ré a même été proposé cette année)
– des séances spéciales avec les parents et les joueurs des autres créneaux à chaque début de vacances
Nous sommes connus et reconnus dans le département, et nous commençons à remporter des titres (nous sommes champions départementaux M11 cette saison). Nous avons même des joueuses qui sont parties en stage de sélection pour intégrer l’équipe départementale.
Quelles sont les difficultés que peut rencontrer l’EdV ?
La principale difficulté, c’est le nombre d’enfants qui ne cesse d’augmenter. Cela peut paraitre paradoxal 🙂
Nous sommes très fiers de voir notre école grandir ainsi mais qui dit plus d’enfants dit aussi besoin de plus d’entraîneurs et d’encadrants.
Pour finir, qu’as tu envie de nous dire sur l’école en générale ?
Transmettre notre passion aux enfants est très enrichissant. Il ne faut pas perdre de vue que sans les enfants, beaucoup de choses dans le club n’existeraient pas.
Pas de jeunes = pas d’équipes à haut niveau
Pas d’équipes à haut niveau = moins de créneaux, de subventions…
Et n’oublions pas que les enfants que nous formons aujourd’hui seront peut être nos coéquipiers de demain.
Et s’il y a une chose dont je suis sûr, c’est que toute l’énergie que l’on met dans notre école, les enfants nous la rendent au centuple. Alors si vous êtes passionnés par votre sport et que de transmettre cette passion vous intéresse, n’hésitez pas à me contacter ou à passer nous voir sur l’un de nos créneaux (voir sur le site esm-vb.com)
Merci d’avoir répondu à mes questions.
